17 janvier 2012

" DEVIENS-TU C'QUE T'AS VOULU? "

Cette œuvre a été réalisée en moins de 30 minutes par une artiste de Vancouver à mon arrivée ici au BC!

...Cette artiste a su immortaliser de façon remarquable ma gueule d'homo sapiens, mon visage  humain fait de chair ce jour-là... C'est révélateur à mon sens... 

J'étais dans un "mood" de lâcher-prise depuis quelques mois déjà et ce portrait de moi me le rappellera pour toujours... Barbe longue, cheveux en "laisser-pousser" et T-shirt usé.  Mais surtout, ce regard semi-triste et demi-songeur...  

Je regarde ce pli entre mes deux sourcils qui est là depuis toujours et qui démontre d'une façon intéressante que j'ai toujours vécu ma vie comme en faisant attention, en restant concentré; comme pour me protéger de ne pas avoir mal par la Vie et les autres.  "Si je "souris" à la Vie, il va m'arriver quelque chose de plate pour me faire perdre ce "sourire" que j'me disais...  
Inconsciemment, bien sûr!  
Mais voilà que ce pli me caractérisant s'est même révélé à cette artiste qui a cru bon de l'immortaliser...  Entre vous et moi, cachez-le avec votre doigt et cette œuvre me ressemble toujours, non?  Alors pourquoi l'avoir mis..? 

Un clin d’œil de la Providence, me rappelant par l'Art, que j'ai longtemps voulu avoir le contrôle sur ma vie...

C'est ce qui me fait écrire sur le sujet...
Que... ...C'est que...   ...Je me suis surpris ce matin... ...À mon insu...  
Et oui!

  

Je m'explique.  

Je me suis demandé toute la semaine sur quel sujet j'écrirais bien ce matin car je veux me donner une discipline d'écrire au moins une fois par semaine et puis... rien ne me venait.  Je commençais à trouver que je manquais drôlement d'inspiration pour un mec qui n'a pourtant que seulement que quelques lecteurs pour l'instant sur son blogue... 
Ha!  Ha! Ha!  

(Anyway, ils sont chers à mes yeux et c'est ce qui importe !) 

Je continue.

Voilà que ce matin en revenant tranquillement à pied d'être allé faire l'épicerie avec mon baluchon sur le dos sur la 4e Avenue, j'ai  croisé des gens qui me souriaient.  À moi?  Je vous assure que c'est quelque chose de pas "très commun" ici à Vancouver...  Demandez à qui voudra bien vous répondre et qui habite ici.  N'en demeure pas moins que ces gens, à peu près tous, me souriaient...?  Je me suis même regardé la "fly" au cas où mon "zip" serait descendu!  Mon cœur commençait à battre plus fort de bonheur et de joie et je me sentais comme faisant partie d'un tout.  Comme un moment suspendu où la grâce d'un instant, tout était parfait.  J'ai continué donc à marcher.  Plus loin, à une centaine de pieds de moi, débutait une série de commerces à la droite du trottoir sur lequel je dansais ou presque...  Je regardais vers le ciel, vers le soleil, je sifflotais dans ma tête et je me disais: "Mais qu'est-ce que je peux bien avoir pour qu'ils me sourient tous ainsi, est-ce que j'ai une fiente de corneille séchée sur mon épaule ou une moustache de lait coagulée sous le nez?"  


La rangée de magasins filaient déjà sur ma droite et par-delà les vitres qui m'en séparaient, je reniflais les aubaines, regardais les présentoirs, analysais les gens hypnotisés à leur écran portable sirotant un café routinier...  Mais là où je suis resté ébahi, c'est quand je me suis involontairement aperçu dans le reflet d'une des vitrines... Je venais d'apercevoir la réponse à mon interrogation qui me chicotait depuis quelque temps..!  

JE SOURIAIS! 

Comme ça, sans raisons, sans intentions.  Un sourire!
Je prenais conscience à cet instant que j'étais juste bien, que je me sentais en possession de mon corps, de mon esprit.  "Ils me souriaient parce que je souriais, tout simplement!"  Je n'avais pas ce regard qui m'a suivi toute ma vie et que cette talentueuse artiste a si bien fixé dans le temps...  Je suis revenu à l'appartement, j'ai déposé mes paquets, ouvert ma bibliothèque "iTune" et je me suis mis de la musique pour accompagner cet état qui m'habitait et que je voulais continuer à nourrir.

   
Toujours en mode "aléatoire", mon ordi a choisi providentiellement la chanson "Deviens-Tu Ce Que T'as Voulu" de Daniel Boucher.

Au plus profond de mes tripes, j'ai répondu à Boucher:"Mets-en que "J'DEVIENS" ce que j'ai voulu!"

La morale de mon histoire?  Celle que je veux retenir?
J'avais oublié le bien que ça pouvait faire de recevoir un sourire!

VOIR VIDÉO CI-DESSOUS EN LIEN AVEC CE MESSAGE (Cliquez sur YouTube)

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PasS

 

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