19 avril 2012

L'ART DE NE PAS SUIVRE " LE TROUPEAU "

* MOUTON NOIR : " Excusez-moi, j'aimerais passer s.v.p...  Merci! "
Cette œuvre d'art qui est affichée chez toi
 est un magnifique clin d’œil pour mon texte!
Merci Dominique !
* Vous serez d'accord avec moi, je l'espère, pour affirmer qu'il n'est vraiment pas nécessaire d'être un "mouton noir" pour ne pas suivre le troupeau... Au contraire!  Nous sommes tous de la même famille, les êtres humains.  Ce sont surtout nos choix personnels, entre autres, qui nous différencient les uns des autres et qui font de nous des êtres uniques!



 



" VIVRE SON MOMENT PRÉSENT..."
  (Ah non... pas encore cette phrase-là!)

J'ai vu, j'ai lu et j'ai entendu des centaines de fois cette phrase dans ma vie: "Vis ton moment présent!" "Prends-tu le temps de vivre ton moment présent, Pascal?" "Il est démontré que vivre son moment présent est..." "C'est parce que tu vis pas ton moment présent que..." Etc, etc et etc. Pour moi, ça en était devenu irritant et même presque agressant...  Comme la fameuse publicité radio et télé des sous-marins Subway: " 12 pouces, 5 dollars ", dont la redondance me donnait juste envie de crier: " Tiens! V'là 10 "piass"!  Va t'en acheter deux pis fiche-moi la paix avec ta maudite chanson!"....
J'en ris à peine!

"Vis ton moment présent!" est devenu insidieusement une phrase qui ne signifiait plus "grand-chose" pour moi.  À en causer parfois des vertiges juste à tenter de comprendre le fondement de cette phrase trop galvaudée à mon goût...  Mais qu'est-ce que ça pouvait bien vouloir dire véritablement?  "Je vis en ce moment, je ne peux pas être plus LÀ que LÀ!  Comment j'pourrais vivre mon moment "futur" anyway?"

Mais je comprends aujourd'hui qu'à la base, ce qui m'agressait réellement, ce n'était pas la phrase elle-même mais plutôt devant ce à quoi elle me confrontait...   

Dans tous ces choix de vie, tous ces biens, toute cette consommation et surtout dans ce "rythme de vie" effréné que je vivais et qui semblait ne pas ralentir mais plutôt vouloir s'accélérer davantage, comment pouvais-je parvenir à vivre un seul vrai moment présent?  La réponse était dans la question et je vais tenter d'éclaircir MA définition du "troupeau" dans ce texte afin de toujours pouvoir y revenir et d'y rester branchée!


FLASHBACK! 
( Retour en arrière pour mieux me situer par rapport au sujet d'aujourd'hui. )



L'an dernier en mars 2011, il a fallu que je change drastiquement et obligatoirement 
mon mode de vie.  J'ai donc décidé de revendre à mon père les 50% d'actions que je détenais dans l'entreprise dont j'avais été associé depuis plus de 17 ans.  
J'ai vendu la maison et la deuxième voiture afin de pouvoir payer d'immenses dettes accumulées, résultat de 3 ans de travail dans la réalisation de mon rêve de Vie: 
écrire, réaliser, produire et chanter dans un spectacle au Palace de Granby. 

Tout l'honneur revient à ma blonde Josée car c'est elle qui a accepté en 2008 
de me suivre contre vents et marées dans mes aspirations les plus folles...  
Si vous savez calculer, ça fait donc 3 belles années de folies 
où toutes les émotions y sont passés et presque mon couple d'ailleurs... 








Le spectacle fut un succès scénique mais malheureusement pas du côté financier.  J'avais tout fait ce qui était possible et imaginable afin de remplir à pleine capacité la salle de chacune des 7 représentations de 2010 et de 2011 inclusivement...  Après la 5ième et puis la 6ième, j'ai dû me rendre à l'évidence et annuler la 7ième...  2900 personnes s'étaient présentés au rendez-vous sur une possibilité de 6300...  Je me retrouvais donc après trois années de travail passionné devant une dette énorme pour un rêve réalisé mais ne laissant imprimé sur ma conscience qu'un seul mot: R E S P I R E...   HA! HA! HA !  Quelle ironie...  Aujourd'hui ça me fait sourire.  
Donc, je continue. 

Mes principes et mes valeurs personnelles m'obligeaient à prendre la décision de vendre tous mes actifs afin de pouvoir payer chaque fournisseur, toute la publicité, tous les techniciens, les artisans, les sous-traitants, les pigistes, les droits d'auteurs et, finalement, les artistes.  Ces gens m'avaient fait confiance, avaient cru en mon projet et avaient fait du travail extraordinaire pour R E S P I R E et ce, peu importe le mandat qu'ils devaient accomplir pour le spectacle.   

Oui, j'ai voulu remettre à César ce qui appartenait à César, car j'aurais été incapable de faire autrement.  C'était ancré en moi.  J'ai hérité de ce principe et de cette valeur grâce à mes parents qui m'ont enseigné par faits et gestes de n'avoir qu'une seule parole.  Après toutes ces années à être en affaires et à m'amuser aussi dans le domaine artistique, j'avais trop vu de gens délaisser leurs responsabilités et s'enfuir avec ce qui RE$TAIT...

Je peux vous confirmer que je ne regrette pas ce choix que j'ai fait, d'autant plus que je suis fier aujourd'hui de pouvoir regarder en arrière et me dire que j'ai réalisé "mon rêve de vie"!  Que ce même rêve aura avalé en même temps toute ma "vie d'avant"...  

Comme dirait ma mère: "heureuse épreuve qui m'a valu de pouvoir grandir..."  Oui, tout à fait, elle ne pouvait pas mieux dire.  Honnêtement, il a fallu que la Vie m'oblige en quelque sorte à effectuer des changements majeurs dans ma vie à cause de l'insuccès financier de mon show; sinon, qui sait, peut-être que je serais là encore aujourd'hui en train de brûler la chandelle par les deux bouts avec le reste du troupeau?

Quelques mois plus tard, en juillet 2011, nous mettions au remisage ce qui restait de nos biens les plus essentiels et nous partions toute la famille, en voiture, pour aller vivre un an dans l'ouest canadien.  Nous avions comme seul bagage du matériel de camping, un minimum de vêtements et notre bonne humeur chargée d'espoir et de bonnes intentions!  


Pourquoi?... 
Pourquoi pas!

 
Au moment de taper ces mots, ça fait maintenant dix mois que j'ai quitté mon coin de pays natal et je suis à deux mois d'y revenir.  Durant cette longue mais "courte" période, tout ce que j'ai fait en réalité est de voyager, découvrir, dormir, mieux me nourrir, arrêter de fumer, écrire, lire, marcher, faire de la natation, entretenir l'appartement, voir à faire des achats à l'épicerie, faire la cuisine, le lavage, la vaisselle, aller à pieds reconduire et chercher les filles à l'école.   

Apprendre l'anglais, faire des montages vidéos, travailler sur un ou deux projets artistiques via internet, écrire sur mon blogue, écrire des chroniques journalistiques pour des entreprises diverses, m'impliquer dans des comités, faire du bénévolat, peindre, bricoler, photographier et... bien sûr...  méditer.  

* C'est parce que ma conjointe Josée a continué d'enseigner ici en immersion francophone que j'ai pu profiter de ce temps unique ici sans travailler "officiellement", ce qui m'a permis de vivre tout ça!  De tourner la page sur une vie ancienne.  De retrouver mon essence, mon Pascal intérieur-enfant.  De me sortir d'une dépression et qui sait de quoi encore...  Je ne la remercierai jamais assez pour tout ce qu'elle a fait pour moi depuis ces 11 années ensemble.  Je lui dois beaucoup et, en même temps, comme le chante si bien notre ami Jean-Pierre Ferland: Une Chance Qu'on S'a. 


DANS NOTRE VIE, LE TEMPS EST PARFOIS PLUVIEUX...  
ALORS TOUS LES MOYENS SONT BONS
POUR L'ACCEPTER, POUR CONTINUER
ET POUR ARRÊTER LE TEMPS 
AVANT QUE L'ON SOIT PLUS VIEUX...


Croyez-moi, pour ma part, même si j'ai été l'auteur et le réalisateur d'un spectacle qui avait comme message principal de saisir le moment présent et de vivre chaque instant comme si c'était le dernier, il aura quand même fallu CETTE épreuve financière provoquée par ce même spectacle pour m'apercevoir à quel point je faisais fausse route dans plusieurs de mes choix et de mes priorités de vie.  Bien sûr que j'étais conscient au moment de l'écriture que ce show s'adressait à moi mais il n'en demeure pas moins qu'il m'a quand même pris par surprise en me révélant mes 4 vérités à travers " l'après-spectacle "...   Il m'a surtout réveillé en me révélant ceci:

Je travaillais pour parvenir de peines et de misères à maintenir le rythme de soutenir le paiement de tous ces biens, toutes ces habitudes, tous ces besoins que je m'étais créés au fil du temps.  J'en étais même venu dans les dernières années à persévérer dans un travail qui n'entretenait plus vraiment la flamme en moi.  J'avais renoncé inconsciemment à mon bonheur véritable et à mes passions au "profit" de pouvoir continuer à me prouver que j'étais capable de suivre le troupeau.  Je voulais me prouver que j'étais un "vrai" homme et un bon père de famille sans reproche qui offrait le "meilleur" pour sa famille...  

La vérité, c'est surtout que je ne me choisissais pas EN PREMIER!  Je ne voulais surtout pas laisser tomber mon père dans notre entreprise après toutes ces années et je ne voulais pas non plus le décevoir dans ses aspirations à ce que je devienne bien naturellement "la relève".  Je me sentais coupable à l'idée que ma décision de quitter la Clinique Capillaire puisse affecter son moral et sa santé, lui, qui avait reçu une opération à cœur ouvert 5 ans auparavant et qui était à l'aube de prendre une retraite bien méritée.  En UNE décision de ma part, je changeais totalement tous ses plans sans oublier que cette décision l'obligeait à racheter mes parts...  Je me sentais terriblement coupable également de laisser tomber mes collègues de travail et tous mes clients devenus au fil des années pour plusieurs, des amis.  Mais ça criait trop fort en moi: 

"JE VEUX ÊTRE LIBRE ET FAIRE CE QUI ME PASSIONNE!  
QUITTE À PERDRE L'AMOUR DES AUTRES...  
QUITTE À RENONCER À TOUT CE QUE JE POSSÈDE!" 

Je me devais d'écouter mon cœur et de ME choisir.  Mes parents et ma conjointe m'ont d’ailleurs beaucoup aidé dans cette démarche.  Sans eux, bien honnêtement, je ne sais pas si j'aurais vécu ce voyage dans le même état d'esprit ou encore pire; je ne sais même pas si j'aurais fait le choix de ME choisir?... 

Sortir du troupeau...  
Prendre cette décision n'a pas été facile.
On a un besoin "identitaire" tellement fort, nous, les humains...  

C'est par contre, selon moi, une "fausse" sécurité 
que l'on s'est créée depuis trop de générations déjà...


Par ce précieux cadeau que nous nous sommes offert, Josée et moi, en entreprenant ce voyage dans l'ouest, j'ai pu laisser retomber la poussière, j'ai pu reprendre le contrôle de ma vie, j'ai pu "rechoisir" la direction que je voulais qu'elle prenne et j'ai pu mettre de l'ordre dans l'organigramme de mes priorités.  Je me suis pardonné mes erreurs tout en les remerciant pour les leçons qu'elles m'ont enseignées.  J'ai pu retrouver un certain équilibre sur lequel je pourrai m'appuyer pour toutes les années qu'il me reste à vivre.

Quelques défis semblent se présenter à moi lors de mon retour à Granby: Celui d'entretenir toutes ces découvertes que j'ai faites sur moi durant cette expérience.  Celui aussi de ne pas tomber dans le piège de recommencer mes anciennes habitudes de vie, de rechoisir encore les nouvelles, même lorsque ce sera plus difficile.  Le défi, surtout, reste de ne plus suivre ce que j'aime appeler: "le troupeau".  


JE SAIS QUE DANS TOUS LES CHOIX
QUE JE FAIS PAR AMOUR POUR MOI,
MÊME DANS LES PLUS PETITS,
ILS FINIRONT PAR RAYONNER PLUS GRAND
AUTOUR DE MOI AU PLAISIR
DE CEUX QUI ME CÔTOIENT...




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                                                                                                                             PasS

 

16 commentaires:

  1. Très bon, l'art de ne pas suivre le troupeau!! Est-ce à dire que nous devenons des moutons noirs!?! Bêê... Bêê...moutons noirs ou moutons blancs ni l'un, ni l'autre n'est mieux. Selon moi il faut trouver notre essence profonde, notre ''Je Suis'' et le seul moyen est justement de vivre ce fameux moment présent, en toute conscience.

    J'ai cette photo en gros chez-moi ( voir le lien) http://www.google.ca/imgres?q=francois+de+kresz+mouton&hl=fr&biw=1024&bih=651&gbv=2&tbm=isch&tbnid=TYSEjDpbGzPpYM:&imgrefurl=http://henrikaufman.typepad.com/eclectihklog/2010/01/help-le-poster-des-moutons.html&docid=Sme0JH-w5HtkiM&imgurl=http://henrikaufman.typepad.com/.a/6a00d83451e05069e20120a7ba54fe970b-300wi&w=300&h=408&ei=0mCRT9CgLMu16AG-8PWmBA&zoom=1&iact=hc&vpx=79&vpy=171&dur=80&hovh=262&hovw=192&tx=111&ty=122&sig=104168200351693412623&page=1&tbnh=132&tbnw=77&start=0&ndsp=19&ved=1t:429,r:0,s:0,i:68

    qui me rappelle constamment ce que tu as si bien écrit. Merci Pasqual

    Dominique D. xx

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    1. Cette affiche est ingénieuse! Celle à laquelle tu fais référence. J'aimerais bien trouver cette œuvre en mode numérique pour l'utiliser et l'ajouter au texte du 19 avril sur ce blogue.

      Comme tu le dis si bien, ni blanc, ni noir. D'ailleurs, j'aime beaucoup que le mouton qui est à contre-courant soit blanc également. Car nous sommes tous de la même famille. Seules nos choix nous différencies des autres et fait de nous des êtres uniques. Merci Dominique ! Xx
      PS: Pasqual est redevenu Pascal ;) Dur à suivre le gars hein?

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    2. Merci encore une fois Dominique d'avoir pris le temps de photographier ton affiche et de me l'avoir envoyé! Cette œuvre a été dessinée par François de Kresz en 1974. L'année où je suis né!! Hi hi hi !!! On peut faire dire ce qu'on veut aux chiffres n'est-ce pas?
      Namasté :) Xx

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    3. cela me fait vraiment plaisir! Je connaissais le nom de l'artiste mais pas la date, merci! je vais essayer de me procurer une autre affiche et cette fois je ne colorierai pas le mouton en noir...il avait tout compris ce François de Kresz ,imagines cet artiste s'il voyait cela...il ne m'aimerait pas..:( par contre c'est mon évolution, que veux-tu? ahahah!

      namasté

      Dominique D. xx

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    4. Aujourd'hui 24 décembre 2012 je (re)trouve enfin ce fameux dessin que j'avais vu pour la 1ère fois dans la salle d'attente d'un docteur il y a plus de 10 ans ! C'est mon cadeau de Noël alors merci de l'avoir mis sur ton blog
      signé : Patrick

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  2. Salut Pascal.

    Je viens de lire toujours avec intérêt ton blog. Encore aussi intéressant. Et tu sais quoi? Je suis conscient d'avoir été choyé par certaines circonstances de la Vie. Une de celles-là, ta rencontre. Laisse de côté ta modestie et accepte l'hommage que je me prête à te faire.

    Si tu te rappelles bien, on s'est vus au total, (en réalité) pas plus de deux heures dans toute une vie. Peut-être 15 minutes après le RESPIRE d'un vendredi soir, un autre après le RESPIRE du lendemain, et pas plus que 90 minutes lors d'un brunch du dimanche. Ça fait déjà 15 mois. Ça fait un peu plus de 15 mois. Vraiment pas. Heureusement que virtuellement, on a été plus ponctuels. ha ! ha !

    C'est spécial, hein? D'avoir pu conserver ce lien. Après 15 mois. C'est plutôt rare, avouons-le. Deux étrangers un pour l'autre que le hasard a fait en sorte qu'ils se rencontrent pour continuer aussi longtemps une relation de camaraderie à longue distance.

    C'est en lisant ton blog que ça m'a fait réaliser ça. Tu résumais ton cheminement dans le temps: ton rêve, ton travail de le vivre, tes appuis inconditionnels de tes parents et de Josée, ta peur de décevoir, ton échec financier, ta fierté d'avoir essayé, ton désir de te retrouver, ton départ pour l'Ouest canadien, ta contribution dans la vie familiale et communautaire là-bas. Et maintenant, ton retour qui approche. Quelle vie remplie, mon ami.

    Ça n'a pas été toujours rose-bonbon ta vie. Mais pour toi, Pascal, elle a été la tienne. De ça, tu as appris une chose essentielle, je pense. Ton unicité. Un homme. Ni dieu ni diable. Mais un homme avec une force. Celle qui t'a permis de trouver des réponses à certains questionnements. Et de vivre son intégrité. Hors du troupeau. Qui vit sa dignité le mieux possible. Je ne peux faire autre que t'admirer.

    Sur ce, on se donne des nouvelles. Je pense à toi souvent. Un homme de qualité, ça ne s'oublie pas.

    Polo. xxxx

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  3. Salut vieille galoche!

    Désolé de ne pas écrire plus souvent.....

    Mais ...sache également que tout cela...
    Ça ne m`empêche pas de te suivre...de penser à toi. De constater surtout que tu as fait une très longue et très profonde réflexion sur toi-même.....

    Le passé est sensé exister....et sensé servir à mieux construire notre avenir.
    Tu sembles vouloir reconstruire un tas de choses....depuis quelque temps....
    Puisses-tu continuer de trouver les réponses à tous tes questionnements....

    Il me semble en tout cas que...
    Tu comprends tout ce que tu as fait....
    Tu réalises jusqu`où tu es allé....
    ce que tout cela a provoqué dans ta vie...
    et celle de tes proches...

    Bravo! Vraiment! En plus tu oses l`écrire.....

    Je découvre des morceaux de ta vie que je connaissais pas....
    Je n`étais pas au courant de tout....
    Tout ce que tu avais fait....
    Où en était véritablement ta vie à tous points de vue....
    Je suis fier de toi...de ta prise de conscience...
    de ton acceptation....sur tout ce que tu as fait....
    Ne te reste plus qu`à tout recommencer....

    Facile à dire n`est-ce pas?
    Ton retour sera ce que tu voudras qu`il soit....
    Sors ton marteau pis tes clous de 6 pouces.....
    pis rénove sans trop te presser....
    Reconstruis tout cela à ton goût...à ta manière....
    Ta nouvelle vie...Ton nouveau départ....

    Persévérance et courage mon frère.
    Tu en as fait preuve déjà...durant cette année....
    Mais le plus difficile s`en vient...d`une certaine façon...
    Continue d`être tenace et courageux dans l`adversité.....

    C`est ma devise de vie.
    Elle m`a toujours bien servi....
    Et vois comme je suis un beau ti-vieux de 50 ans et plus aujourd’hui....

    Je te sens sur la bonne voie.....toi aussi
    Tu reviendras bientôt....
    dans ton vieux monde...
    MAIS...
    Tu es fait fort...
    Tu finiras bien par passer au travers....
    On finit toujours par passer au travers...
    Toujours!

    Et au besoin.....
    Ton vieux chum sera toujours là...lui aussi.
    Toujours!

    Je t`embrasse....
    et t`aime surtout!

    A bientôt!


    Ta vieille galoche
    Denissson xx

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  4. Pascal!

    T'es super fin, J't'aime ben, tes un bon gars, mais stp, enlève-moi de ta liste pour tes emails...

    Merci!!

    Dom. B.

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    1. Salut Doom!

      J'suis désolé.

      Pas de troubles, j’apprécie ta franchise. J'aime ça quand les gens sont vrais. Cette demande est un bon exemple d'un:"Cessez d'être gentil et soyez vrai!"

      Que la Vie te bénisse mon ami ;)

      Namasté

      PasS

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  5. Allô mon Pascal...!

    Ton image du mouton noir me poursuit, me réconcilie, me guérie, car c'était négatif dans ma tête. Quand quelqu'un parlait d'un mouton noir c'est qu'il était méchant, qu'il était à part des autres, réfractaire à toute autorité. Le mouton noir de la classe, de la famille, celui qui fait bande à part. Je savais dans ma tête que c'était quelqu'un de bien, quelqu'un de spécial, mais enfin, ça restait au niveau de la tête, du savoir, des connaissances...

    Mais voilà que ce matin, je suis en amour avec ce mouton noir! Je comprends sa grandeur mais du cœur, plus seulement de la tête! Il est à mes yeux un héros,
    un modèle. Je le regarde et j'ai un feu d'amour qui monte en moi! Un feu d'admiration, un feu de fierté... Il m'allume et me donne le goût de le suivre.

    Wow! Quelle libération, car on m'a traité de mouton noir toute mon enfance, à la maison, à l'école, dans les groupes où j'ai cheminé et au travail. J'étais partout celle qui dérangeait, celle qui confrontait par sa manière de voir la vie, celle qui n'a jamais voulu suivre le troupeau. Alors comme tu vois, le thème de ton blogue « L'Art de ne pas suivre le troupeau » fait en sorte que ça vient rejoindre une corde sensible en moi.

    Je suis très fier de la personne que je suis. Je suis fier d'être à part,
    même si parfois, je suis seul de ma gang et, même si je ne suis pas toujours comprise, il y a une joie en moi qui ne s'explique pas mais qui se vie. Le sentiment d'être quelqu'un de spécial, de pas comme les autres, me nourrit, m'allume.....

    Félicitation Pascal, car toi aussi tu fais parti de ces gens spéciaux! Garde toujours la tête haute et en amour avec la personne que tu es.

    Je te laisse sur une citation de Bouddha :
    « Le paresseux ne possède aucune vertu transcendante,
    ne fait pas le bien d'autrui et s'éloigne de l'éveil de l'esprit.
    Inversement, les qualités de celui qui est persévérant, ne déclinent pas
    mais s'accroissent jusqu'à la réalisation de la sagesse infinie. »

    Amoureusement...
    Nicole xxxxxxx

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    1. Je suis heureux, mère, que tu aies pu aujourd'hui te réconcilier non pas avec toi-même, car ça fait longtemps que cette démarche est faite en ce qui te concerne, mais plutôt avec ce mot qui te ressemble, qui NOUS ressemble tous; ceux qui ne veulent pas suivre la "parade". C'est vrai que le mot "mouton noir" a souvent été synonyme de rebelle, de marginal, de réfractaire car il y avait ce besoin de rendre cette personne coupable ou du moins, de lui signifier clairement qu'elle dérangeait en ne suivant pas le courant, en ne suivant pas le troupeau.

      Par contre, je veux encore répéter ici que je préfère dire qu'il n'est vraiment pas nécessaire d'être un "mouton noir" pour ne pas suivre le troupeau... Au contraire! Nous sommes tous de la même famille, les êtres humains. Ce sont surtout nos choix personnels, entre autres, qui nous différencient les uns des autres et qui font de nous des êtres uniques!

      Alors moi Pascal, j'aime mieux me dire blanc comme tous les autres moutons mais préférant suivre un autre Berger, un autre langage que la télé, les médias, les tendances, les "in" et les messagers de l'inter-mondialisation.

      Je veux dire NON haut et fort à tous ce qui veut assimiler et gérer nos vies malgré nous. Je veux crier OUI haut et fort aux vertus de l'amour, de la joie, du pardon, du rire, de l'indulgence, de l'entraide et de la révolution. NON à l'indifférence, OUI à la différence. L'unicité de chacun et chacune rassemblée en un seul mouvement...

      Au fond, qu'on soit mouton Noir ou Blanc... Soyons tous ensemble une famille qui désirons ensemble, MAINTENANT, un nouveau monde pour notre Mère la Terre et pour les générations à venir où tout pourra ainsi, rester en couleur...

      J't'aime maman chérie, mon ti-mouton noir admiré :)

      PasS Xx

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    2. re-salut mon amour....

      Ça me parle tellement fort que j'ai envie de surenchérir encore sur le sujet!!

      Oh ! que j'aime ce titre, y a évidemment un côté rebelle en moi. Ha ! Ha ! J'aime cette image du mouton noir qui marche à contre sens,
      qui ne veut pas suivre la gang qui va droit dans un précipice. On parle de mouton noir quand quelqu'un ne veut pas suivre la masse, mais comme tu dis, « doit-il nécessairement être noir, où blanc comme ses frères et sœurs? Nous savons tous que la société se dirige droit vers
      un précipice si elle ne change pas radicalement de direction, mais ma question c'est:"pourquoi continuer vers cette direction ?"

      Pourquoi n'écoute-t-on pas ceux qui crient haut et fort qu'on s'en va à notre perte ? Sommes-nous insécure à se point là ?
      Nos vieux souliers sont-ils si confortables qu'on ne veux pas les laisser, même s'ils n'ont plus de semelles ?

      On dit que la définition de la folie c'est « La folie c'est de prendre jour après jour le même chemin, tout en sachant qu'il me conduira vers le même enfer ».

      Nous admirons tous, les gens qui ont osé être différents, les gens qui ont eu le courage de prendre une autre route, une autre direction.
      Y a des gens qui rayonnent de bonheur, de joie, de paix, qui ressortent du troupeau, mais la réflexion à me faire est: «Si je désire obtenir ce que vous avez, suis-je prête à faire ce que vous avez fait ?».. Une invitation coûteuse et héroïque.

      Mais heureusement qu'il y en a encore beaucoup de ces héros, de ces modèles qui se lèvent et qui nous montre la route à suivre et qui nous stimulent à faire un pas de plus. Faut bien l'avouer, tous ne sont pas appelés à être des chefs de files, mais nous sommes tous appelés à bouger, à passer à l'action si minime soit-elle.


      Ne serais-tu pas Pascal, à ta manière, ce chef de file? Cette voix qui cri dans le désert? Car ce sont tes propres paroles et tes propres
      gestes qui me le confirme quand tu dis :« Je veux être libre et faire ce qui me passionne, quitte à perdre l'amour des autres, quitte à renoncer à tout ce que je possède »

      Je reconnais ces paroles en lisant tous ces leaders, comme Mandella, Ghandi, St-François, Jean Vanier, Martin Luther King, Louise Hay, Marianne Williamson, Wayne Dyer, pour ne nommer qu'eux.. Tous ces gens qui nous stimulent par leur courage et leur audace, tous ces gens qui nous stimulent à aller de l'avant et à suivre leur exemple.

      Je sais que ton parcours a été une extraordinaire pratique de renoncements, tu en as versé des larmes plus souvent qu'à ton tour, tu as vécu des découragements, des grands moments de trous noirs sans lumière à l'horizon et il te faudra renouveler ce choix jour après jour, c'est la seul manière pour arriver à ton but, (celui de ne plus suivre le troupeau.)

      Je suis tellement en admiration de tous ce que tu as fait, seul tes intimes savent l'ampleur de tous ces renoncements. Ta petite femme a été tout simplement admirable en encourageant tes projets. Ce qui me fait dire qu'elle a aussi les couilles des grands leaders. Ha ! Ha ! Je sais que je fais partie de cette trempe aussi et je suis tellement fier de moi et de mon audace. Seul ma Source intérieur connaît ma vérité. Je garde cette image du troupeau sur mon écran de veille, pour me stimuler à aller de l'avant dans mes choix et à garder le cap sur ma boussole qui me conduit à ma Vie et à mon essence.

      Merci Pascal, tu es stimulant, inspirant, et tellement attachant..........

      Je suis tellement fier de toi, Je t'aime mon amour
      Maman xxxxx

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    3. WOW!! ÉMU ..... J'AI DES LARMES AUX YEUX :)

      CE TEXTE EN EST UN DE "LEADER" AUSSI MÈRE CHÉRIE... BEAUCOUP BEAUCOUP PLUS QUE TU NE POURRAIS L'IMAGINER... REGARDE SEULEMENT CE QUE TU DÉGAGES DANS TES RÉUNIONS DE GROUPE... RESTONS HUMBLES DE CŒUR COMME TU LE DIS SI BIEN ET RESTONS DES ASSOIFFÉS DE LA JUSTICE, DE L'ÉQUITÉ, DE L'AMOUR UN POINT C'EST TOUT!

      Je connais des gens qui aimerait avoir une passionné comme toi comme membre d'un mouvement révolutionnaire pour un changement dans le monde, vers un retour aux sources, à la paix et l'équité mondiale...

      Je suis béni d'être ton fils.
      Je suis un de tes héritiers uniques et ton sang coule en mes veines.

      Je suis fier, reconnaissant et redevable envers la Vie.

      MERCI MAMAN.

      J'VA M'EN GARDER UN PEU... LA FÊTE DES MÈRES APPROCHES HA HA HA HA !!!

      Ton fils XXXXX

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  6. Bonjour Pascal,

    Pour commencer, avant de lire ton texte je me suis dit : je vais méditer cette représentation des moutons "suiveux". Et j’ai pensé à tout ce monde qui suive la mode et la mode qui me dérange le plus ce sont les gens qui parlent avec leur cellulaire. Si tu as déjà remarqué lorsqu’ils parlent au téléphone ils regardent par terre. Je prends l’autobus, et j’entends leurs conversations. Ils parlent de choses sans importance. Il ne sont pas là, ils sont ailleurs avec une autre personne. Et dans ma méditation j’ai réalisé que je les jugeais ainsi : ‘’ils vont avoir un tumeur au cerveau en parlant au téléphone de si nombreuses heures, et ceux qui textent, ils ne sont pas libre ils ne peuvent pas vivre sans texter.’’

    Un jour, dans l’autobus je vais m’assoir à côter de quelqu’un que je connais, et bien il a choisi de continuer à texter au lieu de me parler. Il est dans la dépendance de son bidule.

    Bravo aux moutons noir, aux marginaux qui sont libres de leurs décisions. La liberté c’est une grâce. J’ai été contente de te lire et je remercie la Vie de prendre soin de toi. Je vois que tu es dans La Lumière, tu nous donnes ton don d’écriture, tu témoignes pour manifester ta joie d’être rendu là aujourd’hui.

    Je souhaite qu’un jour ce sera la mode de regarder notre beau ciel, d’écouter les conversations des oiseaux, de sourire à ceux que l’ont rencontr....

    Je te souhaite une bonne fin de séjour dans l’ouest.


    Une amie de Québec qui t’embrasse,



    Denise R.

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  7. Bonjour,
    François de Kresz est décédé Dimanche 28 juillet 2013 à l'âge de 91 ans. Jusqu'au bout il a été le mouton noir. Je l'ai rejoint il y a quelques années. On devait se voir cet été mais voilà, il est parti vers un autre troupeau.

    Paix à lui.

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