Question de vie ou de mort!
CONTEXTE:
Hier matin, ma belle-fille, Jade, a décidé de me lire un message qu'elle avait reçu antérieurement de la part de sa grand-maman, Mamie Dan. D'un élan, sans se poser de questions, elle me lance: "Pascal, écoute ça!"
J'avoue que ça faisait longtemps que je n'avais pas été autant étonné par rapport à la conclusion d'un texte... Saisissant mais pas moins surprenant, ce court récit m'a forcé à sourire. Jade a donc commencé à me lire son histoire...
HISTOIRE:
L'adolescent revient de l'école et s'empresse de discuter avec sa mère ni plus ni moins du sujet délicat qu'est l’euthanasie. Le choix entre la vie et la mort! Wow... Étonnée, la maman est tellement heureuse que son "ado" soit éveillé à ces choses-là qu'elle le laisse parler. Son enfant déclare qu'ils en ont parlé à l'école ses amis et lui... Il la supplie donc d'un ton très ferme: "Maman, ne me laisse jamais vivre dans un état végétatif, dépendant d'une machine et alimenté par un liquide! Si vous me voyez dans cet état, débranchez les appareils qui me relient à une vie artificielle!"
CONCLUSION:
La mère se lève. D'un pas décidé, elle se dirige immédiatement vers son enfant. Elle débranche son iPod, éteint son ordinateur, sa PlayStation 3 et lui retire sa canette de Red Bull de la main...
Voilà! Ce qui devait être fait a été fait!
Ne te gêne pas pour partager mon blogue, t'y abonner ou émettre un commentaire!
Cette histoire est rafraîchissante parce qu'elle résume assez bien l'inquiétude des adultes et des parents face à ce mal "technologique" qui hypnotise de plus en plus l'attention de notre belle jeunesse...
Il est vrai que les "ados" ont les bras trop longs... Mais, ils ont aussi le dos large! Moi le premier, je peux admettre que je leur découvre bien des défauts quand vient le temps de faire leur procès... Mais, soyons honnête, est-ce vraiment seulement eux qui sont obnubilés par ces petits appareils créés supposément pour faciliter la communication et l'accès à l'information?
Oh que non!!
Qui n'a pas dans son cercle d'amis une connaissance qui est constamment branchée et qui semble sérieusement avoir de la difficulté à se passer de son téléphone intelligent même en votre présence? Moi, j'en connais...
Une amie de ma mère m'écrivait justement dans les commentaires de mon texte sur "L'Art de ne pas suivre le Troupeau" qu'elle était justement décontenancée de constater à quel point beaucoup de gens sont rendus dépendants de ces "gugusses à batterie"... Dans un bus, elle s'est assise à côté d'une connaissance qui a préféré continuer de "texter" sur son cellulaire après l'avoir saluée que d'entreprendre une conversation avec elle, comme elle l'aurait fait habituellement à une époque pas encore si lointaine. Je dirais, en toute honnêteté, que ce n'est pas l'envie qui manque parfois de sortir mon "smartphone": dans un moment d'ennui, par exemple, ou quand j'ai moins le goût de socialiser. C'est comme un réflexe, comme une échappatoire, non? "Soit pour regarder mes emails, soit pour vérifier un truc sur Google, soit que j'ai une idée et que je veux la prendre en note ou soit pour prendre une photo et j'en passe! Mais souvent je me retiens. Je garde tout de même mon appareil fermé car il reste encore quelque chose en moi qui crie fort de vouloir rester libre. D'ailleurs, le rapprochement à faire entre les gadgets électroniques et les autres dépendances est indéniable...
Les bonnes raisons sont toujours 'bonnes" quand elles comblent un besoin... Mais les bonnes inventions sont rarement "bonnes" quand elles répondent à de faux besoins...
Rappelons-nous que l'ancêtre du téléphone intelligent est le cellulaire et que celui-ci répondait à un besoin non négligeable qu'est celui d'être en mesure de pouvoir rejoindre les services d'urgence ou un proche en cas de nécessité et ce, à partir de n'importe où... (ou presque).
Comme n'importe quelles dépendances, c'est une manie qui est développée pour combler un vide, répondre à un besoin que l'on se crée. Éviter une émotion, une situation ou une responsabilité à laquelle on doit faire face. Autrement dit, c'est un excellent moyen inconscient de ne pas "ÊTRE TOUTE LÀ"... L'analogie avec les dépendances tient le coup jusqu'ici"...
Tout ce que je désire au fond, c'est de me souvenir qu'il est tellement préférable pour moi de rester branché "à la Source" et "d'être toute là" même si cela peut apporter parfois son lot d'inconforts que d'être continuellement "branché" en voulant éviter l'inconfort de faire face à ce qui se passe dans mon moment présent...
Il faut admettre bien humblement que tous ces outils technologiques ingénieux sont bien utiles dans diverses circonstances où justice a pu être rendue grâce à leurs fonctions portables et qu'ils peuvent encore répondre aujourd'hui à de "vrais" besoins. L'idée derrière tout ça, encore une fois, c'est de garder un certain équilibre dans tout ça. L'analogie avec les dépendances tient encore et toujours le coup non?"... Ha! Ha! Ha!
Je terminerai mon texte en nous suppliant de toujours nous rappeler que nos enfants, notre jeunesse et que les générations qui nous succèderont nous regardent en ce moment et nous imitent alors soyons prudents dans nos habitudes et comportements...
Une amie de ma mère m'écrivait justement dans les commentaires de mon texte sur "L'Art de ne pas suivre le Troupeau" qu'elle était justement décontenancée de constater à quel point beaucoup de gens sont rendus dépendants de ces "gugusses à batterie"... Dans un bus, elle s'est assise à côté d'une connaissance qui a préféré continuer de "texter" sur son cellulaire après l'avoir saluée que d'entreprendre une conversation avec elle, comme elle l'aurait fait habituellement à une époque pas encore si lointaine. Je dirais, en toute honnêteté, que ce n'est pas l'envie qui manque parfois de sortir mon "smartphone": dans un moment d'ennui, par exemple, ou quand j'ai moins le goût de socialiser. C'est comme un réflexe, comme une échappatoire, non? "Soit pour regarder mes emails, soit pour vérifier un truc sur Google, soit que j'ai une idée et que je veux la prendre en note ou soit pour prendre une photo et j'en passe! Mais souvent je me retiens. Je garde tout de même mon appareil fermé car il reste encore quelque chose en moi qui crie fort de vouloir rester libre. D'ailleurs, le rapprochement à faire entre les gadgets électroniques et les autres dépendances est indéniable...
Les bonnes raisons sont toujours 'bonnes" quand elles comblent un besoin... Mais les bonnes inventions sont rarement "bonnes" quand elles répondent à de faux besoins...
Rappelons-nous que l'ancêtre du téléphone intelligent est le cellulaire et que celui-ci répondait à un besoin non négligeable qu'est celui d'être en mesure de pouvoir rejoindre les services d'urgence ou un proche en cas de nécessité et ce, à partir de n'importe où... (ou presque).
Comme n'importe quelles dépendances, c'est une manie qui est développée pour combler un vide, répondre à un besoin que l'on se crée. Éviter une émotion, une situation ou une responsabilité à laquelle on doit faire face. Autrement dit, c'est un excellent moyen inconscient de ne pas "ÊTRE TOUTE LÀ"... L'analogie avec les dépendances tient le coup jusqu'ici"...
Tout ce que je désire au fond, c'est de me souvenir qu'il est tellement préférable pour moi de rester branché "à la Source" et "d'être toute là" même si cela peut apporter parfois son lot d'inconforts que d'être continuellement "branché" en voulant éviter l'inconfort de faire face à ce qui se passe dans mon moment présent...
Il faut admettre bien humblement que tous ces outils technologiques ingénieux sont bien utiles dans diverses circonstances où justice a pu être rendue grâce à leurs fonctions portables et qu'ils peuvent encore répondre aujourd'hui à de "vrais" besoins. L'idée derrière tout ça, encore une fois, c'est de garder un certain équilibre dans tout ça. L'analogie avec les dépendances tient encore et toujours le coup non?"... Ha! Ha! Ha!
Je terminerai mon texte en nous suppliant de toujours nous rappeler que nos enfants, notre jeunesse et que les générations qui nous succèderont nous regardent en ce moment et nous imitent alors soyons prudents dans nos habitudes et comportements...
Je trouve rassurant que ce soit la génération qui me suivra
qui ait réagi à cette vérité et qui ait eu envie de me partager son email...
Merci Jade!
Ne te gêne pas pour partager mon blogue, t'y abonner ou émettre un commentaire!
PasS