30 mai 2013

L'ART D'AVOIR OU D'ÊTRE UN ANGE GARDIEN...

POURQUOI PAS LES DEUX?!


C'est depuis que j'ai l'âge de raisonner que je suis convaincu que chacun de nous possède un ange gardien afin de nous souffler les réponses, de nous inspirer une parole ou un geste, de nous suggérer de poser un acte d'amour, de nous pousser plus loin que les limites que nous nous sommes imposées par nos peurs...  Un Être qui nous veut du bien et qui est là CHAQUE fois que nous croyons qu'Il y est...


Très jeune, j'ai officiellement nommé mon ange gardien Emmanuel, en l'honneur du prénom que ma mère avait choisi pour moi.  Mais, vous l'aurez sans doute deviné, le jour même de mon baptême, elle opta plutôt pour Pascal, croulant sous la pression de ma marraine et voulant lui faire plaisir.  D'ailleurs, c'est ainsi que j'ai nommé mon personnage dans la tragédie musicale; R E S P I R E.  



Je m'amuse à imaginer que mon ange doit ressembler à ceci:

Ceci est la pochette de mon premier album, A Fool For Angels, que j'ai écrit en 1993...  
Elle a été l'inspiration directe de la pochette de mon dernier album R E S P I R E en 2010. 
 


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La foi en un Être Supérieur qui m'habite et m'entoure est un cadeau de mon éducation, j'en suis convaincu...  Je respecte d'ailleurs parfaitement ceux qui y voient là un besoin de l'être humain de mettre une image sur ce qu'il ne peut expliquer.  

Je n'ai jamais vu mon ange gardien de mes "yeux-vus"... Cependant, je suis obligé d'admettre que je l'ai toujours ressenti à l'intérieur et autour de moi.  Sans Lui, aujourd'hui, je serais devenu probablement fou ou je ne serais pas ici en ce moment, en train de "poster" un 16ième texte sur mon blogue...
 
Selon moi, un ange peut se servir d'un être humain, à son insu, en lui insufflant très fort de dire ou de faire quelque chose de précis qui s'avère bénéfique pour nous. 

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En 2008, par l'entremise de Sandra Côté, fondatrice et présidente de la Fondation Rêvez la Vie
Martine Bélanger, que l'on voit ci-haut, avait accepté de me rencontrer et de me partager son combat qu'elle menait contre le cancer...  Un entretien que je n'oublierai jamais! 
Par une seule phrase, sans le savoir vraiment, elle m'a donné l'énergie et LA raison pour débuter un rêve que je chérissais depuis très longtemps: 
" JE NE VEUX PAS ME REGARDER MOURIR, 
JE VEUX ME REGARDER APPRENDRE À VIVRE JUSQU'À MA FIN... "
Puisque, dès notre naissance nous commençons déjà tranquillement à mourir, 
il n'est donc pas nécessaire d'être malade pour que cette affirmation nous parle, non?

En août 2012, 4 ans après mon tout premier entretien avec Martine,
 j'ai eu le bonheur de pouvoir la rencontrer une dernière fois.  
Sur cette photo, " l'ange qui avait fait naître mon rêve ", n'avait que 36 ans... 
Elle dégageait une paix, un calme et une sérénité à la fois extraordinaire et indescriptible.  
Je n'ai pas pu m'empêcher de penser à quelle point elle semblait plus " vivante " que moi...  
En ce sens où, par ce qu'elle dégageait, elle illuminait et transformait mes peurs 
ainsi que toutes les parties sombres de mon être... 
J'ai le sentiment profond d'avoir été privilégié par la Vie d'avoir croisé la route de Martine.  
Aujourd'hui encore, j'entends souvent cet ange me souffler doucement à l'oreille: 
                                                                 " Pascal, la vie, c'est moins sérieux que ça... " 

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L'ange peut se servir aussi d'un animal, d'un élément de la nature, d'une circonstance, d'une scène de film ou tout simplement d'une image en l'utilisant comme modèle d'inspiration ou de réflexion.

 
Mon chien HARLEY qui, par son calme, son amour inconditionnel, sa confiance et sa fidélité, m'a enseigné.

 
Ce chemin qui mène vers l'inconnu, mais qui inspire tout de même l'assurance de l'abondance et de l'équilibre. 
 
 
Le bouchon de mon lavabo le matin où j'ai arrêté de respirer de la fumée... Je n'ai pu faire autrement que d'immortaliser ce sourire.


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Je suis convaincu que lorsque l'être humain reste ouvert et "groundé" à l'Essence et que, s'il fait l'effort de rester calme et confiant en la Vie peu importe les évènements ou les situations, il se retrouvera immanquablement devant une preuve flagrante qu'il n'est pas seul...

Je demande aujourd'hui à la Vie, à mon Emmanuel, 
de rester ouvert aux signes et de me préserver contre la tentation de vouloir contrôler ma vie et ceux qui la partagent.

Ne te gêne pas pour t'abonner à mon blogue ou pour m'émettre un commentaire à
pascalfleury1974@gmail.com !

                                                                                                                                        PasS



25 juin 2012

L'ART DE MARQUER ET DE SE DÉMARQUER.

À la première vue, j'ai été immédiatement interpelé! 


FLASHBACK:  
 L'été 2011 s'achevait pour laisser place à l'automne.  Ce ne sont que les dates qui avançaient puisque la température, elle, ne faisait que continuer d'être aussi stable que le courant passant à l'intérieur d'un fil électrique.  C'est aussi ça, Vancouver.  On y ressent à peine les changements de saisons.  La température y est tellement invariable et peu changeante qu'elle devient un choix tentant de s'y installer de façon permanente et d'y faire son nid.




C'était la première fois que je voyais des chaussures suspendues à un fil ou à des branches...  À la toute première vue, j'ai été interpelé immédiatement jusqu'à m'y arrêter pour admirer durant un long moment... finissant par prendre une photo: la toute première d'une série inspirante que j'ai prise tout au long de mon année vécue ici...




*** Ma première réflexion était de me demander : " Combien de lancers ça prend à quelqu'un pour réussir? " Il y a tout de même une distance très significative qui sépare l'intention... de l'objectif... non?


    

Les semaines s'égrainaient, les mois passaient.  J'étais encore et toujours aussi captivé chaque fois que je passais sous "cet art de la rue".  Ça devait assurément signifier quelque chose...  Mais quoi?  Quelle en était la VRAIE signification?  J'avais ma petite idée mais, romantique et sensible comme je suis, il était impossible que cette idée soit la bonne étant donné la quantité tout de même assez importante "d’œuvres urbaines" suspendues dans plusieurs recoins de la ville...   





Parvenir à faire tenir une paire de souliers sur un fil et avoir la patience d'en venir à bout, était-ce le résultat d'un vilain tour joué à un ami?  Une initiation farfelue?  La "mausolée" d'un sans-abri?  Et quoi encore...  Peu importait la raison, cela ne me laissait pas indifférent, au contraire, j'en étais charmé.  Ma curiosité continuait de monter d'un cran alors j'ai décidé de faire ma petite enquête.




Ma recherchiste, Mme Google, et moi avons trouvé quelques significations par l'entremise de blogues provenant d'un peu partout dans le monde mais principalement d'Europe et des États-Unis. J'avouerai bien humblement que MA définition de la tradition des "chaussures funambules" ne se retrouvait pas dans les explications retrouvées sur le net et ce, à mon grand désarroi.  





La version qui revenait le plus souvent parmi d'autres était celle signifiant un endroit stratégique où l'on pouvait se procurer de la drogue...  Telle une enseigne symbolique reconnue dans le milieu du "Gang-Land" pour s'approvisionner en stupéfiants.  Loin d'être romantique, n'est-ce pas?   





Une autre explication plus attachante cette fois-ci signifiait que les finissants d'université marquait la fin de leur cycle scolaire par le lancement de leurs espadrilles sur "le fil" du début de leur vie dans le monde des adultes.  Les espadrilles signifiant la "folle jeunesse", évidemment... 


 


Une autre, un peu moins populaire cette fois-ci, s'exprimait dans le domaine militaire.  Une fois l'engagement du soldat terminé, celui-ci se devait de se débarrasser de ses bottines et de les suspendre aux fils pour marquer son retour à la vie civile...

 
Néanmoins, depuis mon arrivée ici à Vancouver, 
 chaque fois que je suis passé sous un de ces fameux "Shoe Tossing",  une seule inspiration me venait à l'esprit.  


Une seule version (MA version) montait dans mon coeur et elle se mariait providentiellement très bien à ma situation, ici, dans l'ouest canadien. 




Voilà.  Ma famille et moi, à pareille date l'an dernier, étions à la veille de partir pour une aventure extraordinaire.  Nous avons eu le courage et l'initiative de se laisser guider par la Vie et de vivre nos désirs jusqu'au bout, contre vents et marées.  Tout ça, bien sûr, avec le soutien de nos familles immédiates et de nos amis intimes.



Nous avons voulu nous aussi marquer cette expérience en lançant l'une de nos paires d'espadrilles sur le fil électrique, dans la ruelle, derrière notre immeuble.  Pour ma part, c'était pour exprimer ceci : 

" Mes souliers ont foulé la terre de mon pays et se sont rendus jusqu'ici, à Kitsilano, où j'ai pu tourner la page sur un passé et sur un style de vie qui m'était devenu inconfortable tant pour mon âme que pour ma santé physique et psychologique.  Voici, très chère Vancouver, je suspends sur tes fils électriques mes anciennes chaussures dans lesquelles j'étais confortable mais aussi dans lesquelles je parcourais constamment le même chemin: une route sans fin, vers nulle part...  Voici, valeureuse Vancouver, toi qui m'as inspirée l'amélioration de mes habitudes de vie et qui m'as tranquillement guidé vers un retour à mon essence!  Garde pour toi mes anciens souliers devenus trop petits par les très grandes aspirations qui m'attendent lors de mon retour à Granby dans quelques jours... et, je l'espère, pour toujours! "








Étant un fou de la symbolique et étant désireux de toujours me rappeler de l'année salvatrice que j'ai vécu lors de ce périple,  je suis allé jusqu'à marquer cet événement au niveau de mon coeur sur la mémoire de ma peau :  mon sixième tattoo!




 

 ***  Question : Combien de lancers ça prend à quelqu'un pour réussir?  Il y a tout de même une distance très significative qui sépare l'intention... de l'objectif non?


À cette question profonde et "métaphorique" je me permettrai bien humblement de répondre ceci, pour l'avoir réussi ici:

  
" Tout le temps et les expériences 
nécessaires afin d'y arriver... "



Cette photo est un cadeau-montage que mon père m'a fait après avoir lu ce texte. (Je ne sais pas quelle technique tu as pris, mais je suis touché du temps que tu as pris pour moi!!!)  Il me l'a remit avec le 12ième commentaire du texte ici-bas.  Je suis béni d'avoir des parents aussi bons et... chercheurs de bonheur aussi!  Merci de tout cet héritage et bagage de vie que vous m'avez redonné et surtout, merci aussi parce que je sais que je pourrez toujours compter sur votre écoute active, votre amour inconditionnel et votre respect. C'est une richesse incalculable! Je t'aime mon père, je t'aime ma mère! 
PasS Xx 


JE ME SUIS PERMIS DE LA RETOUCHER.  
ELLE DEVIENT AINSI, UNE ŒUVRE FAMILIALE...


Merci encore papa pour ce cadeau!! 






                            


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PasS

                                                                                                                                       




 


22 mai 2012

SE DÉSILLUSIONNER... POUR MIEUX RÊVER!

NOUS DEVONS RÊVER POUR POUVOIR 
NOUS LEVER CHAQUE MATIN...  
Billy Wilder



Le rêve nous fait sentir vivant, nous connaissons tous cette chanson, mais parfois ces mêmes aspirations s'accompagnent de désillusions...  qui, heureusement, nous font cheminer quand nous restons à l'écoute!  Je veux continuer à apprendre et à grandir comme être humain, cela me permet chaque fois de pouvoir mieux rêver!  

J'ai envie de vous raconter ma toute première désillusion.


J'ai déjà écrit dans un texte sur ce blogue que j'ai commencé à m'intéresser à la lecture à un âge très précoce.  Certains pourraient penser et, avec raison, que ce n'était pas une lecture convenable pour ces âges mais, malgré tout, mon enfance aura été bercée par des dizaines et des dizaines de biographies religieuses, d'ouvrages psycho-spirituelles et de romans initiatiques...

  

  

  Don Bosco, Padre Pio, Quasimodo (de Victor Hugo), Thérèse de Lisieux...



...François d'Assise, Maximilien Kolbe, Jésus de Nazareth et Gandhi, pour ne nommer que ceux-là, auront été souvent pour moi des êtres marquants, parfois des amis imaginaires mais toujours des modèles inspirants.



Tous ces personnages réels ou fictifs ont tous habité l'inconscient de ma jeunesse et nourri mes rêves marginaux de devenir un prêtre "spécial", un missionnaire dévoué ou un martyr oublié...

J'imagine déjà votre étonnement à la lecture de ces mots...
  
"Pascal, un prêtre, un missionnaire, un martyr? 
Ha Ha Ha Ha !  Jamais de la vie!"

N'empêche que je suis arrivé à l'âge de 12 ans au secondaire comme étudiant pensionnaire au collège où des prêtres et des frères catholiques devaient m'enseigner et voir à ma meilleure formation académique et éducationnelle...  

Vous pouvez imaginer toute mon excitation à l'idée de rejoindre ces hommes "consacrés" à leurs vœux et "dévoués" au "Bien"

C'est au moment où j'ai déambulé pour la première fois dans le corridor principal de l'institution Sacré-Coeur que mon illusion est tombée...

En effet, dans ce couloir mystique, étaient suspendus en ordre chronologiques de magnifiques cadres anciens représentant tous les prêtres ou les frères qui avaient occupé le poste de directeur du collège depuis sa construction...  Au commencement du passage, tous ça répondait exactement à mes perceptions reliées à mes lectures d'enfance, c'est-à-dire que ces hommes "sacrés" au regard glauque représentés sur des peintures poussiéreuses et aux couleurs vieillottes, soutenaient mes ambitions religieuses que je nourrissais depuis toujours.  Je me suis arrêté longuement devant chacun des portraits à m'imaginer ce qu'aurait pu être leur vie donnée à Dieu et pour les autres.  J'idéalisais leur sacerdoce...  Je me voyais à travers eux MAIS, à l'image des Saints dont j'avais fait la lecture avant...


J'étais parfaitement conscient que pendant que mes amis aspiraient à devenir policier pour attraper les méchants, moi, je voulais inspirer et répandre le bien différemment.  Que durant que mes collègues de classe rêvaient à l'impossible en voulant marcher sur la lune, moi, je ne visais pas moins en voulant faire des miracles.  Que lorsque les autres de mon âge ambitionnaient à faire des millions de dollars en faisant violence à leur corps à jouer au hockey professionnel, moi, de mon côté, j'étais prêt à laisser ma peau gratuitement au nom de ma foi... 


Plus j'avançais comme ça au gré de la chronologie des cadres anciens accrochés aux murs et plus les oeuvres peintes se transformaient tranquillement en de vieilles photos d'époque jusqu'à devenir des photos beaucoup plus actuelles où ces "personnages de Dieu", vers la fin du corridor, étaient carrément vêtus comme moi...  Cela ne correspondait plus aux images que je m'étais faites à partir de mes lectures d'enfance, une autre époque, une autre réalité loin de ces martyrs idéalisés!   Et oui...  Le dernier portrait du couloir était bien ordinairement la photo encadrée du frère Savaria, mon directeur d'école à ce moment-là, habillé d'une simple chemise blanche, d'une cravate rouge et d'un débardeur de laine bleu pâle...  Je ne sais pas si c'est son débardeur ou sa cravate, mais tout mon monde, ma vocation et mes désirs enfouis de devenir un Saint canonisé en soutane brune venaient de se désagréger en un battement de cils

Je venais de vivre ma première désillusion.  Et oui, je croyais dur comme fer que j'étais un genre de futur Saint, que tout ce que j'avais à faire était de donner ma vie à Dieu, faire le bien autour de moi, rester humble et garder la foi lorsque l'on m'arracherait les ongles au nom de mes croyances comme les personnages des livres que j'avais lus et relus!  Saint-Pascal des Cantons-de-l'Est...  Je suis mort de rire aujourd'hui à la lecture de ce que je viens d'écrire mais c'était tout de même ma réalité à cette époque.  Chaque personne étant unique réagit de façon différente dans des circonstances et contextes pourtant similaires... 

Je décrirais la désillusion comme si l'on nous assenait un coup de poing au visage PENDANT notre sommeil!  Comme l’illusion est par opposition la vérité, j'utilise le mot sommeil car, en pratique, elle révèle qu'avant notre DÉSILLUSION, nous étions endormis dans un monde que nous avions imaginé, fabriqué, un monde virtuel où tout était, disons-le...  plus beau, plus facile, plus enviable et à notre goût

 
Sept mois plus tard, on m'expulsait de l'internat à cause de mon comportement réfractaire face à ces mêmes personnes qui pourtant m'inspiraient auparavant.  On accepta de me garder tout de même comme étudiant externe pour terminer l'année scolaire.  

Être un nouveau Gandhi ou un autre Jésus avec tout le bien qu'ils ont pu répandre autour d'eux mais aussi avec tout le mal qu'ils ont reçu en retour...  n'était plus quelque chose d'envisageable pour moi dès que je me suis rendu compte que la vie n'était pas un livre romantisé et embelli par les mots d'un talentueux auteur...  

L'année suivante, je fis mon entrée à l'école publique...  De nouveaux rêves s'installaient doucement dans mon être.  La découverte de la gente féminine, l'exploitation de mes talents en arts, en théâtre et en musique me donnaient de nouveaux rêves et un nouveau souffle!

Au fil de cette "nouvelle vie" réaliste et sorti de ma bulle naïve d'enfant, je me suis donc mis inconsciemment à créer, à explorer et à travailler pour obtenir des résultats et réaliser mes passions et, par le fait même, laisser ma petite trace de bonheur...



Depuis la fin de mon spectacle R E S P I R E, depuis mon arrivée ici dans l'ouest canadien dans des contextes et des circonstances hors du stress et du trop-plein de responsabilités de la vie, je me suis cru jusqu'à dernièrement hors de danger de ces fameuses "désillusions"...  Je dois être honnête, j'ai eu la possibilité ici d'avoir du temps de qualité afin de pouvoir entrer en moi, d'évaluer où j'en étais rendu.  Plusieurs facettes de ma vie que je croyais être bien vivantes et bien réelles, n'étaient en réalité, qu'illusions et virtualités... encore une fois!  


Je crois tout simplement être tombé dans le piège que m'a offert mon ordinateur depuis tous ces mois à avoir plus de temps ici pour écrire, faire des recherches, naviguer, m'intéresser, m'informer sur le "Nouvel Ordre Mondial", en apprendre sur la plus grande arnaque des temps modernes: Les Banques.  Le sur-endettement, le fossé entre les riches et les pauvres qui s’agrandit à une vitesse vertigineuse, m'abonner à un site environnemental X, être membre d'un organisme Y contre l'ignorance, être un fidèle de telle ou telle chaîne sur YouTube pour toujours être à jour sur les moyens à prendre pour créer une révolution pacifique, pour un changement drastique vers l'essentiel et la sauvegarde de notre Planète-Mère, etc.

  

Les ZeitGeist, les ThePlot911, les AmanJohn de ce monde, je les ai tous suivis sans manquer un seul de leur vidéo...  J'avais l'impression de faire partie d'une nouvelle aire où mon cri pour la justice, l'équité et pour la paix se faisait entendre...  Je ne voulais plus de guerre, mais je bombardais mon réseau de toutes ces infos...  Jusqu'à ce que je tombe sur une œuvre inattendue par le plus pur des hasards.  Cette vidéo.  

Cette vidéo-ci m'aura du moins ouvert les yeux sur le fait que je dormais encore une fois sur une nouvelle illusion, rêvant de participer à changer le monde positivement, mon vieux rêve d'enfant étant toujours présent en moi, mais dans le confort de mon salon, sur mon ordinateur...



Il serait facile de me dire: "Mais oui mais Pascal, de partager ton blogue, de partager des liens internet extraordinaires et de t'abonner à des sites informatifs et révolutionnaires, c'est bien mieux que de ne rien faire du tout non?" 

Aujourd'hui je décide de vivre MA révolution en passant encore plus  de mon temps libre à ce qui me procure un réel bonheur et poser des gestes concrets.



Je prends donc la résolution aujourd'hui de cesser d'envoyer mes futurs textes de blogue à tous ceux qui n'en ont jamais fait la demande.  J'en profite pour leur faire toutes mes excuses de m'être ainsi introduit bien naïvement dans leur boîte de réception sans doute bien remplie.  Je l'avoue bien humblement, je me suis cru tout permis du fait que je les aime beaucoup!  À l'avenir, s'ils le choisissent, ils pourront mettre le lien de mon blogue http://pfleury.blogspot.ca/ dans leur *favoris et vérifier de temps en temps si un nouveau texte a été pondu!  Ou, tout simplement, ils pourront s'abonner à L'Esprit PasS, les oeuvres restent...  

Pour ceux qui sont déjà abonnés, je continuerai à les avertir lors d'ajouts de textes.


Voir et reconnaître ses torts, comprendre le pourquoi, s'accepter à travers ceux-ci et se pardonner; il n'y a rien de plus allégeant et vivifiant!


" L'ÉCOLE D'LA VIE...  J'veux pas la réussir juste à 60%! "

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                                                                                                                                            PasS


 

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