22 mai 2012

SE DÉSILLUSIONNER... POUR MIEUX RÊVER!

NOUS DEVONS RÊVER POUR POUVOIR 
NOUS LEVER CHAQUE MATIN...  
Billy Wilder



Le rêve nous fait sentir vivant, nous connaissons tous cette chanson, mais parfois ces mêmes aspirations s'accompagnent de désillusions...  qui, heureusement, nous font cheminer quand nous restons à l'écoute!  Je veux continuer à apprendre et à grandir comme être humain, cela me permet chaque fois de pouvoir mieux rêver!  

J'ai envie de vous raconter ma toute première désillusion.


J'ai déjà écrit dans un texte sur ce blogue que j'ai commencé à m'intéresser à la lecture à un âge très précoce.  Certains pourraient penser et, avec raison, que ce n'était pas une lecture convenable pour ces âges mais, malgré tout, mon enfance aura été bercée par des dizaines et des dizaines de biographies religieuses, d'ouvrages psycho-spirituelles et de romans initiatiques...

  

  

  Don Bosco, Padre Pio, Quasimodo (de Victor Hugo), Thérèse de Lisieux...



...François d'Assise, Maximilien Kolbe, Jésus de Nazareth et Gandhi, pour ne nommer que ceux-là, auront été souvent pour moi des êtres marquants, parfois des amis imaginaires mais toujours des modèles inspirants.



Tous ces personnages réels ou fictifs ont tous habité l'inconscient de ma jeunesse et nourri mes rêves marginaux de devenir un prêtre "spécial", un missionnaire dévoué ou un martyr oublié...

J'imagine déjà votre étonnement à la lecture de ces mots...
  
"Pascal, un prêtre, un missionnaire, un martyr? 
Ha Ha Ha Ha !  Jamais de la vie!"

N'empêche que je suis arrivé à l'âge de 12 ans au secondaire comme étudiant pensionnaire au collège où des prêtres et des frères catholiques devaient m'enseigner et voir à ma meilleure formation académique et éducationnelle...  

Vous pouvez imaginer toute mon excitation à l'idée de rejoindre ces hommes "consacrés" à leurs vœux et "dévoués" au "Bien"

C'est au moment où j'ai déambulé pour la première fois dans le corridor principal de l'institution Sacré-Coeur que mon illusion est tombée...

En effet, dans ce couloir mystique, étaient suspendus en ordre chronologiques de magnifiques cadres anciens représentant tous les prêtres ou les frères qui avaient occupé le poste de directeur du collège depuis sa construction...  Au commencement du passage, tous ça répondait exactement à mes perceptions reliées à mes lectures d'enfance, c'est-à-dire que ces hommes "sacrés" au regard glauque représentés sur des peintures poussiéreuses et aux couleurs vieillottes, soutenaient mes ambitions religieuses que je nourrissais depuis toujours.  Je me suis arrêté longuement devant chacun des portraits à m'imaginer ce qu'aurait pu être leur vie donnée à Dieu et pour les autres.  J'idéalisais leur sacerdoce...  Je me voyais à travers eux MAIS, à l'image des Saints dont j'avais fait la lecture avant...


J'étais parfaitement conscient que pendant que mes amis aspiraient à devenir policier pour attraper les méchants, moi, je voulais inspirer et répandre le bien différemment.  Que durant que mes collègues de classe rêvaient à l'impossible en voulant marcher sur la lune, moi, je ne visais pas moins en voulant faire des miracles.  Que lorsque les autres de mon âge ambitionnaient à faire des millions de dollars en faisant violence à leur corps à jouer au hockey professionnel, moi, de mon côté, j'étais prêt à laisser ma peau gratuitement au nom de ma foi... 


Plus j'avançais comme ça au gré de la chronologie des cadres anciens accrochés aux murs et plus les oeuvres peintes se transformaient tranquillement en de vieilles photos d'époque jusqu'à devenir des photos beaucoup plus actuelles où ces "personnages de Dieu", vers la fin du corridor, étaient carrément vêtus comme moi...  Cela ne correspondait plus aux images que je m'étais faites à partir de mes lectures d'enfance, une autre époque, une autre réalité loin de ces martyrs idéalisés!   Et oui...  Le dernier portrait du couloir était bien ordinairement la photo encadrée du frère Savaria, mon directeur d'école à ce moment-là, habillé d'une simple chemise blanche, d'une cravate rouge et d'un débardeur de laine bleu pâle...  Je ne sais pas si c'est son débardeur ou sa cravate, mais tout mon monde, ma vocation et mes désirs enfouis de devenir un Saint canonisé en soutane brune venaient de se désagréger en un battement de cils

Je venais de vivre ma première désillusion.  Et oui, je croyais dur comme fer que j'étais un genre de futur Saint, que tout ce que j'avais à faire était de donner ma vie à Dieu, faire le bien autour de moi, rester humble et garder la foi lorsque l'on m'arracherait les ongles au nom de mes croyances comme les personnages des livres que j'avais lus et relus!  Saint-Pascal des Cantons-de-l'Est...  Je suis mort de rire aujourd'hui à la lecture de ce que je viens d'écrire mais c'était tout de même ma réalité à cette époque.  Chaque personne étant unique réagit de façon différente dans des circonstances et contextes pourtant similaires... 

Je décrirais la désillusion comme si l'on nous assenait un coup de poing au visage PENDANT notre sommeil!  Comme l’illusion est par opposition la vérité, j'utilise le mot sommeil car, en pratique, elle révèle qu'avant notre DÉSILLUSION, nous étions endormis dans un monde que nous avions imaginé, fabriqué, un monde virtuel où tout était, disons-le...  plus beau, plus facile, plus enviable et à notre goût

 
Sept mois plus tard, on m'expulsait de l'internat à cause de mon comportement réfractaire face à ces mêmes personnes qui pourtant m'inspiraient auparavant.  On accepta de me garder tout de même comme étudiant externe pour terminer l'année scolaire.  

Être un nouveau Gandhi ou un autre Jésus avec tout le bien qu'ils ont pu répandre autour d'eux mais aussi avec tout le mal qu'ils ont reçu en retour...  n'était plus quelque chose d'envisageable pour moi dès que je me suis rendu compte que la vie n'était pas un livre romantisé et embelli par les mots d'un talentueux auteur...  

L'année suivante, je fis mon entrée à l'école publique...  De nouveaux rêves s'installaient doucement dans mon être.  La découverte de la gente féminine, l'exploitation de mes talents en arts, en théâtre et en musique me donnaient de nouveaux rêves et un nouveau souffle!

Au fil de cette "nouvelle vie" réaliste et sorti de ma bulle naïve d'enfant, je me suis donc mis inconsciemment à créer, à explorer et à travailler pour obtenir des résultats et réaliser mes passions et, par le fait même, laisser ma petite trace de bonheur...



Depuis la fin de mon spectacle R E S P I R E, depuis mon arrivée ici dans l'ouest canadien dans des contextes et des circonstances hors du stress et du trop-plein de responsabilités de la vie, je me suis cru jusqu'à dernièrement hors de danger de ces fameuses "désillusions"...  Je dois être honnête, j'ai eu la possibilité ici d'avoir du temps de qualité afin de pouvoir entrer en moi, d'évaluer où j'en étais rendu.  Plusieurs facettes de ma vie que je croyais être bien vivantes et bien réelles, n'étaient en réalité, qu'illusions et virtualités... encore une fois!  


Je crois tout simplement être tombé dans le piège que m'a offert mon ordinateur depuis tous ces mois à avoir plus de temps ici pour écrire, faire des recherches, naviguer, m'intéresser, m'informer sur le "Nouvel Ordre Mondial", en apprendre sur la plus grande arnaque des temps modernes: Les Banques.  Le sur-endettement, le fossé entre les riches et les pauvres qui s’agrandit à une vitesse vertigineuse, m'abonner à un site environnemental X, être membre d'un organisme Y contre l'ignorance, être un fidèle de telle ou telle chaîne sur YouTube pour toujours être à jour sur les moyens à prendre pour créer une révolution pacifique, pour un changement drastique vers l'essentiel et la sauvegarde de notre Planète-Mère, etc.

  

Les ZeitGeist, les ThePlot911, les AmanJohn de ce monde, je les ai tous suivis sans manquer un seul de leur vidéo...  J'avais l'impression de faire partie d'une nouvelle aire où mon cri pour la justice, l'équité et pour la paix se faisait entendre...  Je ne voulais plus de guerre, mais je bombardais mon réseau de toutes ces infos...  Jusqu'à ce que je tombe sur une œuvre inattendue par le plus pur des hasards.  Cette vidéo.  

Cette vidéo-ci m'aura du moins ouvert les yeux sur le fait que je dormais encore une fois sur une nouvelle illusion, rêvant de participer à changer le monde positivement, mon vieux rêve d'enfant étant toujours présent en moi, mais dans le confort de mon salon, sur mon ordinateur...



Il serait facile de me dire: "Mais oui mais Pascal, de partager ton blogue, de partager des liens internet extraordinaires et de t'abonner à des sites informatifs et révolutionnaires, c'est bien mieux que de ne rien faire du tout non?" 

Aujourd'hui je décide de vivre MA révolution en passant encore plus  de mon temps libre à ce qui me procure un réel bonheur et poser des gestes concrets.



Je prends donc la résolution aujourd'hui de cesser d'envoyer mes futurs textes de blogue à tous ceux qui n'en ont jamais fait la demande.  J'en profite pour leur faire toutes mes excuses de m'être ainsi introduit bien naïvement dans leur boîte de réception sans doute bien remplie.  Je l'avoue bien humblement, je me suis cru tout permis du fait que je les aime beaucoup!  À l'avenir, s'ils le choisissent, ils pourront mettre le lien de mon blogue http://pfleury.blogspot.ca/ dans leur *favoris et vérifier de temps en temps si un nouveau texte a été pondu!  Ou, tout simplement, ils pourront s'abonner à L'Esprit PasS, les oeuvres restent...  

Pour ceux qui sont déjà abonnés, je continuerai à les avertir lors d'ajouts de textes.


Voir et reconnaître ses torts, comprendre le pourquoi, s'accepter à travers ceux-ci et se pardonner; il n'y a rien de plus allégeant et vivifiant!


" L'ÉCOLE D'LA VIE...  J'veux pas la réussir juste à 60%! "

UN DERNIER P'TIT VIDÉO DE 2 MINUTES POUR TOUJOURS ME RAPPELER...

CLIQUE SUR LE MOT YouTube pour obtenir le mode "plein écran".

 Ne te gêne pas pour émettre un commentaire!

                                                                                                                                            PasS


 

17 commentaires:

  1. Quel beau titre et texte inspirants!

    La désillusion est un vrai cadeau! Demeurer dans l'illusion ne nous fait pas avancer au contraire!

    C'est difficile lorsque l'on vit une désillusion, cela fait vraiment mal. Une fois le deuil fait , quel bien immense!

    Eh oui combien facile de retomber aussi dans l'illusion.

    Tout le long de ton texte je me suis revue dans différentes situations, j'ai revu le fil de ma vie et je dis merci à la vie!

    Bien à toi et ta famille

    Dominique xx

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  2. garde moi dans tes abonnes car j'adore te lire.

    Raymonde

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  3. Bonjour PasS!

    J'ai tellement ris quand j'ai lu : Saint-Pascal des-Cantons-de-l'Est!!! AH Mon dieu.... comme j' ai ris... mais pas pour rire de toi, mais par compassion ou moi-même il m'est arrivé aussi, plus jeune de rêver ainsi et j ai trouvé ça tellement mignon ;) Ça bien commencé ma journée!

    Aussi, à la lecture de ton texte, Wow...ça m'a fait une belle pause et aussi une rappel d'une belle prise de conscience que j'ai eu sur ma vie, ma séparation depuis 2 ans etc... Oui on a des rêves, on a des illusions et la vie nous réveille parfois pour nous permettre d'avancer, de grandir ...on se recentre, on prends plus le temps de s'écouter, d'entendre, de voir, de se voir et de rechoisir l'essentiel ....

    Merci à toi de se partage, merci à toi de ta confiance en me partageant ton état d'âme, tes textes.... et surtout, merci de me transférer ces courriels... quand je reçois un envoie de ta part, je suis toujours curieuse et j'ai toujours le choix de les lire ou non... Alors je ne sens pas de ta part une intrusion dans ma vie mais bien une bonne volonté au partage..... Enfin, moi j'aime ça! ....Continu ;)

    AMITIÉ.........xx.........
    Merci encore!

    Caroline L.

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  4. Allo PasS,

    Tu me fais littéralement capoter!!!

    Ahahaha! Tu écris tellement bien ce que je pense!

    Boomerang Xx

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  5. Une fois de plus Pascalou, tes paroles me font voir à quel point tu es fort...

    Reste à toi de croire en l'homme que tu es...
    Dieu sait à quel point je crois en toi!

    Au plaisir de se revoir mon ami inspirant!

    Sandralou

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  6. PasS...

    Me permets-tu de ne pas faire de fioritures et te répondre directement?

    Oui, je t'ai lu parfois...
    Non, pas toujours...
    Non, je ne t'ai pas répondu à ton blogue, pas par manque d'intérêt, pas par manque «d'amour», mais, parce que souvent tes textes sont «intenses» et demandent réflexion et temps pour y répondre...

    Plutôt que d'y répondre, je les prenais et partais avec dans ma tête tout simplement... Peut-être était-ce égoïste, mais, je ne crois pas. Au contraire c'était ma façon de les faire vivre...

    Alors, non, tu m'empoisonnes pas avec tes courriels... Mais, oui, il arrive qu'en ouvrant les courriels, entre deux jobs, on aient pas le temps ni le goût de plonger dans une réflexion spontanée...

    Je pense que ce type de lecture demande d'être en état pour l'apprécier... On fait pas ça de même entre une bouchée de pain et ...

    Bon matin mon bel «intense»...
    Je te souhaite que du bon!!!

    Gros bec :)

    Martin G.

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  7. Tout ce que tu écris me touche beaucoup...
    Je te suis toujours ...et c'est toujours intéressant...;)

    Iza P. Xx

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  8. Un beau 14ème texte tout aussi inspirant et porteur de réflexion vivifiante... tout comme les précédents !

    Merci pour ton partage, cela me fais toujours sourire quand je te lis.

    A bientôt, bonne route vers l'est et au plaisir !!

    Daphnée :)

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  9. Mon cher Pascal!

    Tu seras toujours le bienvenue chez moi!!! Ma porte t'es ouverte parce que je le veux bien et parce que tu fais partie du même clan que le mien, les chercheurs du mieux....enfin je le crois et je le sens au fond de moi...Je lisais ton blog et je comprenais tellement ce que tu racontais...

    En passant, j'ai rencontré un être extraordinaire! Un homme vraiment génial qui me ramène aux sources!!!!
    Je voulais te le partager!!!

    Julie A. :) xoxox

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  10. Salut Pascal, :)

    Depuis que je lis tes blogues, j'en apprends un peu plus sur toi, ta vie et les leçons que tu as apprises de tes erreurs... Ce sont de beaux textes qui me donnent aussi de petites pistes à suivre pour ma vie à moi.

    Le message est très intéressant et j'ai moi aussi vécu quelques fois de petites désillusions. Tes expériences que tu m'as partagées m'ont aidée à mieux les comprendre!

    Continue de m'envoyer tes blogues, j'aime te lire!
    Bonne journée!
    Jade Xx
    P.S. Saint-Pascal des-Cantons-de-l'Est! Est bonne! ;)

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  11. Tant qu'une personne a tout ce qu'elle désire, elle ne peut pas savoir si c'est sa Source qui la conduit. Il est tellement facile d'élever ses vices à la hauteur de ses vertus et de se rechercher soi-même sous le couvert de buts nobles et désintéressés. Tout cela avec la plus belle inconscience.

    Mais vient une occasion où la personne qui se ment ainsi à elle-même est contredit ou contrariée, eh bien voilà que le masque tombe.
    Elle se trouble et s'irrite. Derrière la personne « spirituelle » qui n'était qu'un personnage d'emprunt, apparaît l'être« charnel».
    Ce trouble et cette agressivité révèlent qu'elle est mené par d'autres profondeurs que celles de la Voie de sa Source Intérieur.
    Ceci est un extrait du livre «La Sagesse d'un pauvre» d'Éloi Leclerc .

    Cette extrait a été pour moi une révélation un jour et m'a toujours conduit vers la Vérité, elle m'a permise et me permets encore, de faire la différence
    entre ma nature humaine, qui se bâtie dans tant d'illusions et la Volonté de ma Voix Intérieur qui cherche sans cesse à me conduire au
    véritable bonheur.

    Nous aurions souvent honte de nos plus belles actions si le monde voyait tous les motifs qui les produisent, mais pouvoir les identifier nous-même, voilà la beauté de l'être humain. Ce n'est pas à grandes enjambées qu'on gravit une montagne mais à pas lents et mesurés avec essais et erreurs.

    Je suis tellement heureuse de faire partie de tes abonnées. J'aime côtoyer les esprits éveillés, les esprits vrais et humbles qui n'ont pas honte de se mouiller et de se montrer tel qu'ils sont. Tu nous ouvres tes trippes si pleines d'amour. Si un jour tu meurs et qu'on t'ouvre le coeur,
    on pourra y lire en lettre d'Or «Je vous aime tellement». Le chercheur d'amour et du bonheur le trouve toujours et le plus beau dans tout ça, c'est
    que son débordement retombe sur tous ceux qui le côtoie à coup sûr.

    Merci Pascal et encore une fois tu rassasies mon coeur .
    Je t'aime tellement
    Maman xxxxxxx

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  12. Allo Pascal!

    J'ai lu avec bonheur ton texte. Bon sang que tu écris bien!

    Je ne savais même pas que tu avais été pensionnaire ni ne connaissais tes rêves religieux et de saint martyre du moins pas à ce point là!!!....

    Je ne sais plus si je t'ai fait la demande officielle pour recevoir tes textes, mais là, je te le demande. Je suis une "fan finie" de tes textes et de toi.
    Ça me permet de mieux te connaître. Plus je te lis, plus je t'aime, tu me rejoins en tellement de points et de plus, ça m'oblige à me poser des questions sur mes propres comportements et façons de penser.

    Je crois que tant et aussi longtemps qu'on est sur la terre, on a à s'ajuster continuellement. Il y aura toujours des désillusions et c'est ça qui nous permet d'avancer et de se forger notre propre personnalité. Rêver amène des joies, de grandes joies et aussi des peines. C'est l'équilibre naturel de tout l'univers. Le beau le laid, le gros le petit, le mâle la femelle, le rire les pleurs, etc................. c'est sans fin! On y échappe pas, on ne peut pas être sur une même ligne...... Ce serait tellement plate non?...

    Alors mon beau Pascal continue d'écrire, de chercher, de rêver, de tomber et de te relever, c'est ça la vraie vie.

    Au plaisir de te lire à nouveau.


    Je t'aime!

    Lise V. XXX

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  13. Allo PasS,

    Je viens de lire ton texte. Non je ne prends pas toujours le temps de te lire, pas parce que tu n'es pas intéressant, mais surtout parce que je suis probablement à tenter de me connaître d'avantage moi-même!!!

    On est à la même place toi et moi je crois, mais on chemine différemment...

    Bisous!! Xx
    Danièle F.

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  14. J'adore te lire!

    merci de m'envoyer tes textes Pascal!

    Xx
    Pauline H.

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  15. Salut, mon plus grand PasS!

    Je lisais ton texte hier.

    Tu nous racontes une étape de ta vie où tu croyais vraiment qu'un jour, tu pourrais vivre comme les personnages de tes lectures. Devenir héros, saint ou même martyr comme eux. Aller même jusqu'à croire possible que tu allais faire des miracles pour le bien des moins nantis et des plus éprouvés. Quelle belle quête!

    Je vais te raconter une petite histoire.

    Nous sommes au début du mois d'août 1953. C'est presque la canicule. Trois enfants (deux petites filles et un petit garçon entre quatre et sept ans) sont en train de s'amuser dans l'ombrage qu'un arbre a bien voulu étendre sur l'herbe. La mère assise sur la galerie du perron les surveille. Dans ses bras, elle tient un autre petit garçon de quatre ans, lui aussi. Il a le même âge que la plus jeune petite fille qui joue et qui crie dans la cour. Ils sont jumeaux.

    Une différence? Celui dans les bras de la mère n'a pas encore appris à marcher depuis sa naissance. Bébé, il n'a pas connu sa famille, étant plus souvent à l'hôpital qu'à la maison. Genre de cobaye, dirait-on. Tests après tests, pour connaître les raisons de son handicap. Le centre hospitalier propose donc à ses parents d'envoyer le poupon à Montréal. Les chances sont minces pour une guérison probable. La sœur de la mère est infirmière. Elle leur parle et les met en face d'une réalité éventuelle : le bébé n'a pas la garantie de revenir complètement guéri de son infortune. Après mûres réflexions, la décision prend forme. Le bébé N'IRA PAS à Montréal.

    Les quelques années qui suivirent ont vu l'enfant restreint dans ses mouvements, attaché dans une chaise haute pour bébé. Sinon, son visage tombait dans son bol de nourriture. À l'âge de deux ans, un gros progrès, il apprend à s'asseoir. Pour se déplacer, assis, il rame avec ses bras à reculons. Mais, c'est un progrès. On n'en espérait pas autant.

    Revenons à cet après-midi d'août 1953. Il allait avoir quatre ans. La mère et l'enfant voient arriver dans la cour deux religieuses habillées de noir, comme à l'époque. Deux étrangères de la Congrégation des Filles de l'Assomption. Elles vendaient des abonnements pour un annale. Quand elles ont remarqué cet enfant plutôt grand et encore dans les bras de sa mère, elles se sont informées pour savoir. La maman a expliqué. Elles sont parties en disant qu'elles allaient faire une neuvaine pour sa guérison. Elles ont demandé son nom. Le petit garçon a répondu : ''Paul''

    Quelques semaines plus tard, je faisais mes premiers pas. Au début, je tombais, mais j'ai tout de même réussi à apprendre à marcher. Alors, les miracles, ça existe, hein? Et pas besoin d'être un personnage de littérature. haha Dans la famille et dans le voisinage, ils ont cru que c'était la neuvaine des religieuses qui avait fait que je suis devenu un miraculé.

    C'est sûr que cet événement a eu un impact sur ma façon de suivre les choses de la vie qui a fait de moi qui je suis. À partir de mon entrée à l'école et toutes les années qui ont suivi. Et elles sont nombreuses, ces années. À mon âge. ha! ha! Ça peut expliquer bien des choses que certaines gens (mais peu) connaissent de moi. Et toi, Pascal, tu fais partie d'une étape importante. Une rencontre inattendue résultant en une influence insoupçonnée.


    Continue ta quête de devenir le meilleur homme qu'il t'est possible d'être Pascal. Je t'aime beaucoup.
    Polo Xx

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  16. Pour Pass.

    Je tiens à ce que tu saches tout le plaisir que j'ai de te lire.
    J'aime ta façon d'écrire, mais surtout l’honnêteté de ta pensée.

    J'espère que tu te portes bien. Ton cœur est admirable je t'assure!
    Tes paroles me font un bien fou. Excuse mon peu de mots,
    je n'arrive pas à avoir de la suite dans mes idées.
    J'ai commencé une nouvelle chimio et je suce de la glaceeeeeee!
    J'ai la bouche en feuuuuu!
    Je t'embrasse fort!
    Martine B.
    xxxxxx

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  17. Wow !!!!

    Belle réflexion :-)))
    Attention de ne pas te taper trop sur la tête ...
    Tu as peut -être des désillusions , ok !!! mais tu AGIS et tu fais toujours de ton mieux en respectant ton souffle et tes envies .....

    Avec les commentaires que j'ai lu, tu es contagieux !!!! Tu crées un cercle pas "vicieux" du tout :-)))))))

    PasS, tu ne t'es pas du tout "imposé" à moi !!!! Tu m'as parlé de ton blog et j'ai demandé plus d'info ... Je ne suis pas particulièrement fouineuse .... Gêne toi surtout pas, averti moi de ta ponte littéraire au fur et à mesure :-)))))))))
    J'aime te découvrir ....

    Keep up
    Marie-Jo Xx

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